Pourquoi ce blog ?

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Ce blog, voulu par l'Antenne Sociale Nord-Pas de Calais (voir profil), se veut un espace d'échanges et de réflexions partagées autour de questions de société, qui se posent dans la région (mais aussi ailleurs). Ces questions seront abordées sous l'angle de la dignité de tout être humain, dans la lignée de la pensée sociale de l'Église.

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Les migrants... et toi?



Les tableaux sur les migrations dans le monde


Comme promis voici quelques unes des cartes de l'atlas des migrations dans le monde, montrées par Catherine Wihtol de Wenden lors de son intervention, le 16 octobre 2010 .

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le Nord-Pas de Calais, terre de passage et de brassage


Voici les transparents correspondant à l'exposé de Jean-François Stevens : "le Nord-Pas de Calais, terre de passage et de brassage", le 16 octobre 2010.

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Témoignage d'Elisabeth Fichez, membre du Grand Mi


Des questions ont remonté suite aux interventions de la première table ronde "sans-papiers et réfugiés" de l'après-midi le 16 octobre dernier : peut-on héberger sans risques ? Comment aider concrètement ?
Le texte ci-dessous vous apporte des informations sur ce qui se fait, entre autres choses, dans la métropole autour du "Grand Mi" et du "réseau d'aide aux hébergeurs et hébergés".
Si vous êtes intéressé à proposer votre contribution, si minime soit-elle, n'hésitez pas à prendre contact par l'intermédiaire du blog ou par mail (fichez.elisabeth@wanadoo.fr)
En ce qui concerne les vêtements, nous sommes à la recherche d'entreprises ou de magasins qui ont des surplus en jeans, couvertures ou chaussures de sport. Si vous avez des idées de contacts, adressez votre message à Annie Lamarre (an.lamarre@wanadoo.fr)

Les 3 étapes de mon parcours dans la prise de conscience du problème des réfugiés (il s'agit surtout d'Afghans) et l’action menée pour eux.

Début des années 2000 :
Sensibilisation au problème des migrants qui errent dans le Calaisis à travers des informations provenant de la « Belle Etoile » (collectif C’sur).Un groupe communautaire chrétien dont je fais partie en discute et répond aux demandes de dons financiers de l’association.
En 2002, juste avant la fermeture du site de Sangatte, ce groupe prend rendez-vous pour aller faire une visite du site et discuter avec un responsable de la Croix-Rouge.

Années 2005/2009 :

Je suis en retraite. Novembre 2006, je participe avec une amie du même groupe à la manifestation annuelle commémorant la fermeture de Sangatte. Discussion avec des membres de C’Sur qui nous disent leur désarroi devant l’immensité des besoins et la conscience de leurs forces limitées et gagnées par l’usure. Nous décidons de les aider de façon ciblée pour le vestiaire que C’sur organise deux fois par mois à Calais. Concrètement, nous mobilisons une petite équipe autour de nous, trouvons un local à Villeneuve d’Ascq, et faisons un travail d’information auprès des habitants et des associations d’entraide locale pour dire que nous allons collecter des vêtements ; nous organisons à partir de janvier 2007 une permanence le samedi matin pour recevoir des vêtements ; nous en assurons le tri et l’acheminement jusqu’à Calais et allons parfois aider au vestiaire sur place.
Fin 2007 début 2008, deux Lilloises, qui ont eu exactement la même idée à partir du même constat, montent une association, le « Grand Mi » (« Migrant » en verlan), en lien également avec C’Sur, (elles veulent pouvoir collecter de l’argent et pas seulement des dons en nature). Elles nous proposent de nous associer à elles. Nous travaillons effectivement en coordination mais l’intégration de l’équipe villeneuvoise dans l’association ne se fera qu’en janvier 2009.
Cet objectif pratique s’est doublé dès le départ d’un objectif de sensibilisation et d’information sur les problèmes humains et politiques en jeu dans le Calaisis à travers la publication d’un bulletin internet fabriqué à partir des messages reçus de C’Sur.
Ce double objectif est toujours là. Simplement, nous répondons aujourd’hui à des demandes qui n’émanent plus seulement de Calais.

Septembre 2009: destruction de la jungle.
Changement de situation à Lille : des réfugiés internés au centre de rétention de Lesquin souhaitent rester sur Lille quand ils sont relâchés. Ce sont des majeurs dans des situations les plus diverses, leur problème commun étant celui de l’hébergement. La CIMADE Lille, qui est directement à leur contact, fait un appel en ce sens et quelques personnes - dont mon mari et moi - répondons oui.
Cette première expérience est très difficile : l’afghan accueilli vient d’obtenir le statut de réfugié, mais nous découvrons que cela lui donne simplement le droit d’être SDF et, pour qu’il puisse malgré tout obtenir une place stabilisée dans un centre d’hébergement, il faut d’abord organiser son repérage par les services du 115, ce qui implique sa mise à la rue. J’en tire comme enseignement qu’il ne faut pas laisser isolés ceux qui ont accepté comme nous mais qui découvrent assez vite qu’il n’y a pas de solution ailleurs que chez eux, les hébergés n’étant pas réfugiés, ni même parfois titulaires d’une autorisation provisoire de séjour. Il faut pouvoir apporter une aide morale et matérielle pour que hébergeurs et hébergés tiennent bon. D’où la création en décembre 2009, d’un petit réseau informel adossé à la CIMADE pour tous les aspects juridiques et au Grand Mi, mais ne se confondant pas avec l’association.
Depuis décembre, j’anime ce réseau qui ne réunit pas que des gens qui hébergent. Seul un petit nombre de gens sont prêts à le faire ou sont en capacité de le faire, et il y a d’autres moyens moins impliquants d’être concerné concrètement et d’avoir un point de vue à partager.
Parallèlement, nous avons continué, mon mari et moi, à accueillir des jeunes - au total 4 dont deux frères, pour trois périodes d’un mois, depuis octobre dernier.

L’objectif et les enjeux de l’hébergement, l’action du réseau.

Il n’y a pas une façon d’héberger chez soi un jeune : il y en a sans doute autant que d’hébergeurs et d’hébergés et c’est une bonne chose car on est d’abord dans une relation. Selon la personnalité, la situation du migrant, l’évolution (plus souvent la non-évolution) de celle-ci et bien d’autres facteurs, une relation positive, avec de la réciprocité, se noue ; ou bien, c’est plus ou moins difficile, surtout dans la durée.

Pour autant, l’objectif et l’enjeu sont les mêmes au sein du réseau :

  • héberger, certes, mais faire tout ce qui est possible pour obtenir des pouvoirs publics qu’ils remplissent leur devoir d’hébergement. Dans le contexte d’une pénurie totale d’hébergements d’urgence gratuits, on ne réussit qu’au coup par coup. Dans le processus des démarches, la coopération avec les professionnels des services sociaux et des administrations est très importante : il faut qu’ils perçoivent bien notre rôle de relais en attente et en appui du leur et que nous ne jouons pas la carte de l’initiative privée contre celle de l’initiative publique.
  • L’enjeu est donc de mettre les jeunes dans un processus d’autonomisation et d’indépendance même si le prix à payer par eux, c’est la découverte qu’ils partagent la condition des deux millions de français pauvres, sans travail et sans hébergement. Le but n’est pas de les humilier ou de les enfermer dans cette condition, mais, pour certains, de les sortir des rêves qu’ils entretiennent et de les faire entrer dans le réel pour qu’ils y prennent leurs marques. Mais il faut en même temps, pendant l’hébergement dans nos maisons (et après), les soutenir et les accompagner affectivement et psychologiquement pour qu’ils puissent assumer cette étape de leur intégration.
Cette dynamique est toutefois fortement contrariée pour nombre d’entre eux par les interminables attentes concernant les demandes déposées, ou les refus qui tombent comme des couperets.

Quelles actions (liste non exhaustive) ?
  • Trouver des hébergeurs quand un cas se présente, aider ceux qui s’y mettent, qui l’ont parfois fait de leur propre gré en dehors du réseau et qui souhaitent ne pas rester isolés. Trouver quelqu’un qui accepte de prendre le relais une semaine ou deux pendant une période de congés de l’hébergeur ou quand celui-ci a besoin de souffler
  • collecter de l’argent pour aider financièrement les hébergeurs. Les relations autour de l’argent sont un problème délicat à gérer avec les hébergés.
  • être là avec les hébergés dans les coups dur de la vie. Nous avons ainsi organisé la prise en charge financière des enfants de l’un deux, après l’assassinat de leur mère, en lien avec l’Association Renaissance Afghanistan, qui aide les orphelins du pays.
  • accompagner dans les innombrables démarches administratives, rechercher des solutions quand l’enfermement est trop lourd (ex. : insertion dans une association d’aide aux jeunes en difficultés, suivi médical et/ou psychiatrique)
  • Proposer des invitations dans les maisons. Créer du lien autour d’eux sans empiéter sur celui qu’ils créent eux-mêmes entre eux dans la métropole.
L’hébergement privé des migrants et réfugiés n’est pas un conte de fées ni un fait héroïque comme certains récits médiatiques peuvent le laisser penser.
Pour moi, c’est une prise de risques. Pas d’abord liés à une sanction policière quand il s’agit d’ « irréguliers », mais le risque humain d’être piégé dans une situation sans issue avec toutes les conséquences qui s’ensuivent.
Mais c’est aussi la chance de pouvoir aider quelques jeunes venus de si loin à faire leur place chez nous. Celle aussi de vivre des moments de pur bonheur à travers un geste, une parole de reconnaissance.
Donc, je continue.



Ecoutez l'intégrale de la journée du 16 octobre 2010 "Les migrants... et toi ? "


L'introduction de la journée par Luc Pasquier et Paul Wallez
 
L'exposé "le Nord-Pas de Calais, terre de passage et de brassage" de Jean-François Stevens
 
L'intervention de Marie-Christine Staniec-Wavrant, adjointe au Maire de Lille
 
Table ronde "la vie des migrants dans le Nord-Pas de Calais"
Introduction de la table ronde par Luc Roussel et Jean-Marie Rausenberger :
 
Intervention de Thierry Hennion, assistant social à Médecins Solidarité Lille:

 
Intervention de Matthieu Quinette, coordonnateur de programme à la mission migrants littoral de Médecins du Monde:
 
Intervention de Patrick Vigneau, directeur de l'AREAS Gens du Voyage et Roms migrants:
 
Intervention de Jean-Marie Rausenberger, président de la Cimade Nord Pas de Calais:

 
Débat entre les intervenants:
 
Table ronde "réfugiés et sans-papiers"
Introduction de la table ronde par Gaston Vandecandelaere, vice-président du Secours Catholique:
 
Intervention de Joël Loeuilleux de la Ligue des Droits de l'Homme du Pas de Calais:
 
Intervention d'Immaculée Ntawuhungakaje, juriste au Secours Catholique:
 
Intervention de Bruno Mistiaen, des associations AFRANE et le Grand Mi:
 
Intervention de Wali Mohammadi, auteur du livre "de Kaboul à Calais":
 
Intervention d'Armand Nwatsock de la commission juridique du Comité des Sans-Papiers 59:
 
Intervention d'Elisabeth Fichez, membre du Grand Mi:
 
Table ronde "des droits fondamentaux aux politiques d’immigration"
Introduction de la table ronde par Alain Pruvot, délégué régional de la Ligue des Droits de l’Homme:
 
Intervention de Catherine Wihtol de Wenden, spécialiste des migrations internationales:
 
Intervention d’Emmanuelle Lequien, du Syndicat des Avocats de France:
 
Intervention de Patrick Peugeot, président de la Cimade:
 
Intervention d'Hélène Flautre, députée européenne:
 
Synthèse des échanges par Paul Wallez

Echange entre Jean-Paul Delevoye, Médiateur de la République  et le Père Bruno Cazin, vice-recteur de l'Université Catholique de Lille
 
Conclusion de la journée par Gaston Vandecandelaere, vice-président du Secours Catholique


Clôture de la journée du 16 octobre,  par Gaston Vandecandelaere

Notre journée d’étude nous permet de comprendre que les migrations sont un phénomène humain naturel, car des hommes et des femmes ne peuvent plus supporter leurs conditions de vie dans leur propre pays pour des raisons multiples: guerres, famines, persécutions… Ce phénomène durera tant que ses causes existeront et donc encore longtemps.
Si l’on veut éviter l’angélisme, il s’agit d’un problème très complexe, car il n’apparait pas d’évidente solution unique acceptable par les personnes en migration et par les pays où ils se trouvent. Il n’y a qu’une multitude de petites solutions : comme l’a dit Michel Rocard, « la France ne peut à elle seule accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa juste part ». Quelle est la juste part ? Quelles doivent être les conditions d’accueil ?
Quand on voit ce qui se produit sur la côte, à Calais comme à Loon Plage, certains se disent que la politique actuelle réussit, puisque le nombre de personnes errantes diminue. Peut- on s’en satisfaire quand on sait le harcèlement que subissent les étrangers ? Et quand on constate que le flux s’est simplement déplacé vers le Nord de l’Europe, mais qu’il ne s’est pas réduit ?
Nous croyons que, quelque soit la situation administrative des étrangers qui sont chez nous, leur personne doit être respectée : leur dignité est inaliénable, elles ont des droits reconnus par des traités internationaux et par la loi de notre pays. Toutes nos associations veillent à ce que ces droits soient respectés dans toutes les situations.
Nous nous efforçons aussi de leur donner le nécessaire pour qu’elles puissent vivre-survivre, car leur situation est souvent indigne de notre pays.
L’action de nos associations doit dépasser ces aides de court terme et amener nos concitoyens à porter un autre regard sur la venue des étrangers chez nous, pour que nos responsables politiques engagent notre pays dans une voie plus généreuse et plus intelligente.

Synthèse de la journée du 16 octobre en préalable à l'intervention de J.P. Delevoye, Médiateur de la République


Quatre aspects émergent des interventions de la journée du 16 octobre :
1. Passage et brassage
Le professeur J-F Stevens utilise cette expression dans l’approche des phénomènes des migrations sur le plan statistique dont les données proposées par l’INSEE sont par ailleurs insuffisantes et parfois peu compréhensibles. Le passage des migrants qui favorise le brassage des populations, produit plusieurs conséquences en la défaveur des migrants :
  • production d’injustice sociale parce qu’ils sont étrangers,
  • inégalité sociale à égalité de diplôme vis-à-vis des citoyens français mieux insérés ;
  • concentration dans l’espace qui joue sur l’habitat et la scolarisation
2. Une extrême précarité
Leur situation se caractérise par une extrême précarité qui a été présentée d’une manière objective et qui cumule ses effets sur différents plans dont il a été fait état précisément par les intervenants:
  • celui de la santé
  • celui de l’habitat et du logement avec des formes qu’on croyait disparue comme le bidonville, ou hier inconnue comme la jungle, ou extrême comme la mise à la rue que l’on observait que dans des cas spécifique chez les jeunes souvent en rupture familiale.
Cette approche retentit sur une dimension émotionnelle qui alors contrôle les manifestations par la sympathie (on souffre avec l’autre) qui provoque l’indignation ; mais aussi par le refus, le déni qui renforce l’exclusion.


3. Comportement administratif
Le comportement administratif prend la forme de l’application de la règle sous des formes excessives :
  • soit elle prend la forme de la répression ouverte, non dépourvue parfois de violence, déménagements, démolitions, renvoi, mise à la rue ;
  • soit elle adopte une manière sournoise, par l’utilisation méthodique de la règle, avec un caractère implacable, au mépris du droit
Dans le contexte émotionnel que nous avons décrit, la règle administrative prend la forme d’une application déshumanisée de la loi au mépris de la personne qu’elle est pourtant censée servir, et renforce encore la dimension émotionnelle.


4. Une perception décalée de la réalité
Tout cela entraîne une perception faussée de la réalité du phénomène migratoire.
  • Le phénomène migratoire est d’une ampleur insoupçonnée à l’échelle mondiale
  • Les conséquences ne sont pas en général perçues ni analysée comme telles
  • Ce phénomène est surtout de nature politique. Mais l’opinion n’en a pas conscience
  • En France il s’agit plutôt d’une infusion des étrangers que de leur intégration.
Voilà brièvement résumé ce qui se dégage de la journée.

Paul Wallez, Président de l’URCEAS

Le 16 octobre: nous étions  près de 280 pour "les migrants... et toi ?"

L'amphithéâtre René Théry s'est trouvé trop exigu, nous avons dû rajouter quelques chaises.
Nous étions près de deux cents quatre vingt à participer à cette journée.
L'un des participants en dira :
Du 16, je retiens cette image marquante : celle d'un Evangile en action qui pousse à toujours avancer. La diversité de tous ces engagements a été très visible dans cette tribune collective.
Révéler ce qui va dans le bon sens au regard de la pensée sociale de l'Église et quel qu'en soit le porteur est un des objectifs de l'antenne sociale.
L'équipe de l'antenne sociale remercie toutes les personnes qui se sont associées à l'événement, par leur investissement ou leur présence.
Deux semaines sont passées. Le bouton "commentaires" est à votre disposition si vous voulez réagir.
De nombreuses questions ont été posées sur les "post-it". Toutes n'ont pu être posées aux orateurs, à cause de la densité du programme de la journée. Celles-ci seront retranscrites et mises en ligne sur ce blog dans les jours/semaines à venir. Tous celles et ceux qui voudront apporter un ou des éléments de réponse seront invités à le faire.

Programme de la journée "les migrants... et toi?"



L'Antenne Sociale organise une journée de réflexion et de débats :

Samedi 16 octobre 2010 à l’Université Catholique de Lille - 60 boulevard Vauban

9h00 Accueil
9h15 Ouverture de la journée
par Gaston Vandecandelaere, vice-président du Secours Catholique
9h30 Exposé « le Nord-Pas de Calais, terre de passage et de brassage »
par le Professeur Jean-François Stevens, président du conseil scientifique de l’Antenne Sociale Nord-Pas de Calais
Questions - débat avec la salle

10h45 Table ronde « la vie des migrants dans le Nord-Pas de Calais »
Intervenants: Thierry Hennion, assistant social à Médecins solidarité Lille
Mathieu Quinette, coordinateur de programme à la Mission Migrants Littoral de Médecins du Monde
Patrick Vigneau, directeur de l’AREAS Gens du Voyage et Roms migrants
Animateurs: Luc Roussel, administrateur de l’URCEAS Jean-Marie Rausenberger, président de la CIMADE Nord-Pas de Calais Picardie
Questions - débat avec la salle

12h Buffet

13h30 Table ronde « réfugiés et sans-papiers »
Intervenants: Elisabeth Fichez, membre du Grand Mi
Joël Loeuilleux, président de la section Ligue des Droits de l’Homme de Calais
Immaculée Ntawuhungakaje, juriste au Secours Catholique
Armand Nwatsock, responsable de la commission juridique du CSP 59
Animateurs: Gaston Vandecandelaere, vice-président du Secours Catholique
Bruno Mistiaen, membre d’AFRANE et du Grand Mi
Questions - débat avec la salle

15h00 Table ronde « des droits fondamentaux aux politiques d'immigration »
Intervenants: Hélène Flautre, députée européenne
Emmanuelle Lequien, membre du Syndicat des avocats de France
Patrick Peugeot, président de la CIMADE
Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche au CNRS, membre du comité central de la LDH
Animateurs: Luc Pasquier, président des Semaines Sociales Nord-Pas de Calais
Alain Pruvot, délégué régional Nord-Pas de Calais de la Ligue des Droits de l’Homme
Questions - débat avec la salle

16h30 Conclusion
Echange entre Jean-Paul Delevoye, Médiateur de la République et le Père Bruno Cazin, vice-recteur de l’Université Catholique de Lille
Questions - débat avec la salle

17h30 Clôture de la journée

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